Le processus de reproduction

Publicado el 13/09/2021

Le processus de reproduction

Pour bien comprendre comment la médecine reproductive, en général, et la Clinique Ginefiv, en particulier, peuvent aider les couples confrontés à un problème de reproduction, il convient tout d’abord de bien connaître les mécanismes naturels menant à une grossesse chez un couple sain, en âge de procréer et ne connaissant pas de problème de reproduction.

Pour un couple fertile, au cours d’un cycle normal, les chances de parvenir à une fertilisation naturelle pour l’ovule et le spermatozoïde dans le système reproducteur féminine peut se situer aux environ de 60 à 70%. Un grand nombre d’embryons après fécondation sont perdus, et ceci est dû essentiellement à des anomalies qui les empêchent de survivre et de s’implanter dans l’utérus de la mère et, en effet, la plupart du temps les femmes ne se rendent même pas compte de la perte d’une grossesse précoce puisque la période menstruelle ne devrait pas, dans ce cas, être retardée.

Lorsque la femme a un retard de règles et se sait enceinte, dans encore environ 25% des cas, elle connaîtra un problème quelconque et sa grossesse ne pourra être menée à terme.

Plusieurs études cliniques ont tenté de calculer les probabilités de grossesse au sein de groupes de population n’utilisant pas de méthodes de contraception, et ont estimé à 20% les chances de parvenir à une grossesse au cours d’un cycle menstruel sachant que cette probabilité diminue au fur et à mesure que l’âge de la femme augmente.

 

Le processus de fécondation

La grossesse résulte d’un processus compliqué qui dépend de nombreux facteurs :

  • Phase I : La production de spermatozoïdes sains chez l’homme et d’ovules sains chez la femme.
  • Phase II : Les trompes de Fallope de la femme ne doivent pas être bouchées pour permettre au spermatozoïde de parvenir jusqu’à l’ovule.
  • Phase III : Lors de la rencontre de l’ovule et du spermatozoïde, ce dernier doit être capable de féconder l’ovule.
  • Phase IV : Cette fécondation doit aboutir à la création d’un embryon génétiquement sain.
  • Phase V : Cet embryon génétiquement sain doit être capable de s’implanter dans l’utérus de la femme.

Si, au cours d’un cycle menstruel, aucune grossesse ne s’est enclenchée, cela signifie qu’une des phases citées ci-dessus n’a pu être menée à terme.

 

Fécondation

Une fois que les spermatozoïdes ont été déposés dans le vagin après l’éjaculation, des millions de spermatozoïdes entament un véritable parcours dans le but d’atteindre et de féconder l’ovule. Ce parcours constitue un véritable défi lorsque l’on sait que sur des milliards de spermatozoïdes, un seul d’entre eux réussira à fusionner avec l’ovule.

Une fois dans le vagin, les spermatozoïdes transitent jusqu’aux trompes de Fallope, lieu dans lequel les spermatozoïdes, qui auront pu parvenir jusque là, vont rencontrer l’ovule et la féconder. Ce trajet, les spermatozoïdes peuvent le réaliser grâce au mouvement de leur queue mais aussi grâce aux contractions des parois vaginales et de l’utérus qui facilitent leur déplacement.

Au moment de la rencontre avec l’ovule, il ne restera environ que deux cents spermatozoïdes sur les millions expulsés au moment de l’éjaculation, ceux-ci entoureront l’ovule et commenceront à libérer une enzyme protéique (hyaluronidase), qui a pour fonction de rompre la membrane externe de l’ovule. Un seul d’entre eux sera capable de rompre complètement cette membrane et de pénétrer entièrement dans l’ovule. En faisant cela, il perdra sa queue et avancera jusqu’au noyau de l’ovule en activant des substances qui empêcheront l’entrée d’autres spermatozoïdes à l’intérieur.

L’ovule conserve sa capacité d’être fécondé durant environ 24 heures après l’ovulation. Les spermatozoïdes peuvent survivre dans le mucus cervical entre 48 et 72 heures environ.

La fécondation se produit lorsque les noyaux fusionnent, celui de la tête du spermatozoïde qui a réussi à atteindre l’ovule et celui de l’ovule lui-même. Cette fusion permet de réunir 46 chromosomes au total (chaque cellule sexuelle en apportant 23), ce qui constitue le patrimoine chromosomique du nouvel individu. Même si la moitié de l’information génétique correspond à chacun des parents, l’union génère la création d’un individu unique, exceptionnel, que l’on appelle alors zygote.

 

Implantation

L’ovule fertilisé, se développera dans les trompes de Fallope durant les trois premiers jours avant de rejoindre l’utérus. Le cinquième jour, il deviendra ce que l’on appelle un blastocyste, un embryon composé de entre 70 et 100 cellules, prêt pour son implantation. Vers le 6e ou 7e jour après la fécondation, le blastocyste se dégage de sa carapace (également appelée membrane pélucide), et sera ainsi prêt à se fixer sur la superficie de l’endomètre tout en commençant à sécréter la Gonadotrophine chorionique humaine (hCG), hormone qui donne l’ordre au corps lutéal de poursuivre la production de progestérone.

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